Peinture sur plâtre : préparer, choisir et appliquer sans défaut

Peindre du plâtre nécessite impérativement une sous-couche d’impression pour bloquer l’absorption excessive du support, uniformiser le fond et garantir l’adhérence de la peinture de finition. Que vous travailliez sur un enduit plâtre, des plaques de plâtre (placo) ou un plâtre ancien farinant, vous appliquerez un primaire adapté suivi de deux couches de peinture acrylique (norme intérieure, faible odeur) ou glycéro (pouvoir couvrant renforcé mais COV élevés). Le DTU 59.1 encadre la préparation du support selon le niveau de finition visé (A pour pièces prestige, B pour courant, C pour zones techniques). Ce guide vous livre la méthode pas-à-pas, le tableau de choix du primaire, et les solutions pour éviter écaillage et farinage.
Peindre du plâtre : le bon système selon votre support (DTU 59.1)
Le plâtre se présente sous plusieurs formes en construction intérieure, chacune imposant des contraintes spécifiques de préparation.
Enduit plâtre traditionnel : appliqué manuellement sur maçonnerie (brique, parpaing, pierre), l’enduit plâtre forme une surface lisse ou légèrement texturée. Le DTU 59.1 distingue trois niveaux de finition : niveau A (finition soignée, surface lisse sans défaut visible), niveau B (finition courante, petites irrégularités tolérées à plus de 1 mètre), niveau C (finition élémentaire, pour locaux techniques). Un enduit neuf, correctement tiré et sec, nécessite un ponçage léger (grain 120) pour éliminer les aspérités, puis un dépoussiérage soigneux avant l’impression.
Plaques de plâtre (placo, BA13) : ces panneaux préfabriqués se vissent sur ossature métallique. Les joints entre plaques, traités avec un enduit spécifique et une bande, doivent être parfaitement poncés à ras du parement. Le DTU 59.1 exige que les têtes de vis soient noyées et enduites, et que la surface soit exempte de poussière de ponçage avant application du primaire. Les plaques hydrofuges (vertes) ou ignifuges (roses) reçoivent le même traitement que les plaques standard.
Carreaux de plâtre et staff : les carreaux de plâtre (50 ou 70 mm d’épaisseur) s’assemblent par emboîtement et collage. Leurs joints, réalisés avec un enduit plâtre, nécessitent un ponçage et un ratissage si le niveau de finition A est recherché. Le staff (plâtre armé de fibres) se traite comme un enduit plâtre traditionnel après séchage complet.
Tests rapides du support
Avant de choisir le primaire, effectuez trois tests simples. Le test de farinage consiste à passer la paume de la main sur le mur : si elle ressort blanche, le plâtre est pulvérulent et nécessite un primaire isolant. Le test d’absorption se réalise en déposant une goutte d’eau sur le support : si elle s’absorbe en moins de 10 secondes, le fond est très absorbant et demandera un primaire renforcé ou deux couches d’impression. Le test d’adhérence utilise un ruban adhésif de masquage collé fermement puis arraché d’un coup sec : si des particules de plâtre se décollent, le support est fragile et impose un traitement durcisseur avant toute peinture.
Résultat attendu selon le niveau de finition
Pour une finition A (chambres, séjours, bureaux), la surface doit être parfaitement lisse, exempte de traces de ponçage, de surépaisseurs de joints ou de micro-fissures. Prévoyez un ratissage complet au couteau large (30 à 40 cm) avec un enduit de lissage, puis un ponçage au grain 150 à 180. Pour une finition B (couloirs, dégagements, cuisines), un ponçage des joints et un rebouchage des défauts visibles suffisent. La finition C (caves, garages, locaux techniques) tolère les irrégularités tant que le support est sain et adhérent.
Sous-couche sur plâtre : quel primaire choisir et pourquoi
Le primaire d’impression joue trois rôles essentiels sur le plâtre. Il bloque l’absorption excessive du support : le plâtre, poreux, absorbe la phase aqueuse de la peinture acrylique, ce qui provoque un séchage trop rapide, des différences de brillance (effet marbré) et une mauvaise adhérence. Il uniformise le pouvoir d’absorption entre les zones enduites, les joints et les plaques, garantissant un rendu homogène de la peinture de finition. Enfin, il optimise l’adhérence en créant une couche intermédiaire rugueuse qui accroche la peinture.
Plâtre sain et non farinant : impression acrylique
Pour un plâtre neuf ou ancien en bon état (pas de farinage, pas de taches, pas d’humidité), utilisez un primaire d’impression acrylique standard. Ce primaire à base d’eau sèche en 2 à 4 heures, ne dégage pas d’odeur forte et se dilue avec de l’eau si nécessaire (jusqu’à 10 % pour les fonds très absorbants). Appliquez-le au rouleau à poils mi-longs (12 à 14 mm) en croisant les passes. Le rendement moyen est de 10 à 12 m² par litre. Après séchage, le support ne doit plus absorber l’eau instantanément : refaites le test de la goutte d’eau, elle doit rester en surface 20 à 30 secondes.
Plâtre ancien, farinant ou taché : primaire isolant ou glycérophtalique
Si le test de farinage est positif (main blanche), ou si le plâtre présente des taches d’humidité anciennes, des auréoles de nicotine ou des traces de moisissures nettoyées, appliquez un primaire isolant ou un primaire glycérophtalique. Le primaire isolant acrylique (à ne pas confondre avec l’impression standard) contient des résines renforcées qui encapsulent les particules farinantes et bloquent les remontées de taches. Le primaire glycérophtalique (à base de solvant) offre un pouvoir isolant maximal mais dégage des COV (composés organiques volatils) et une odeur persistante pendant 24 à 48 heures. Aérez abondamment pendant et après l’application. Le séchage prend 12 à 24 heures, après quoi vous pouvez appliquer la peinture de finition acrylique ou glycéro.
Fonds très absorbants : double impression ou dilution
Sur un enduit plâtre de forte épaisseur ou un plâtre ancien très sec, une seule couche d’impression peut ne pas suffire. Appliquez une première couche diluée à 10 % d’eau (pour impression acrylique) afin de pénétrer en profondeur, laissez sécher 4 heures, puis appliquez une seconde couche pure. Cette technique garantit une saturation complète du support et évite les différences d’absorption qui créent des zones mates et brillantes (effet de tendu).
Cas particulier : plaques de plâtre neuves
Les plaques de plâtre cartonnées ont un parement moins absorbant que le plâtre massif, mais leurs joints, réalisés avec un enduit spécifique, absorbent davantage. Utilisez un primaire spécial plaques de plâtre (également appelé impression plaques) qui uniformise l’absorption entre le carton et les joints. Ce primaire sèche en 2 à 3 heures et se ponce légèrement (grain 180) si des traces de rouleau persistent, avant d’appliquer les couches de finition.
Acrylique ou glycéro sur plâtre : choisir sans se tromper
Peinture acrylique (phase aqueuse)
La peinture acrylique constitue le choix standard pour les murs en plâtre en intérieur. Elle contient des résines acryliques ou vinyliques diluées dans l’eau, des pigments et des charges. Ses avantages : faible odeur, séchage rapide (2 à 4 heures entre couches), nettoyage des outils à l’eau, faible teneur en COV (classe A+ obligatoire en France), et entretien facile (lessivable si qualité velours ou satin). Les peintures acryliques modernes offrent un pouvoir couvrant comparable au glycéro sur fonds correctement préparés. Privilégiez une peinture de qualité professionnelle ou haut de gamme (rendement 10 à 12 m²/L, extrait sec supérieur à 35 %) pour limiter le nombre de couches et obtenir un rendu uniforme.
Peinture glycéro (phase solvant)
La peinture glycérophtalique (ou alkyde) utilise des solvants organiques comme diluant. Elle offre un pouvoir couvrant légèrement supérieur à l’acrylique, une résistance mécanique renforcée (chocs, abrasion) et un rendu laqué très lisse en version satinée ou brillante. Cependant, elle présente des inconvénients majeurs : odeur forte et persistante (48 à 72 heures), teneur élevée en COV (composés toxiques et polluants), temps de séchage long (6 à 12 heures entre couches, 24 heures avant manipulation), et nettoyage des outils au white-spirit. La glycéro se justifie uniquement dans des cas techniques spécifiques : locaux humides sans ventilation mécanique (caves, celliers), supports difficiles (plâtre ancien très dégradé) ou pour obtenir un aspect laqué brillant traditionnel. Dans 95 % des cas, l’acrylique suffit et s’impose pour des raisons sanitaires et environnementales.
Peintures alkydes en émulsion (hybrides)
Les peintures alkydes en émulsion combinent résines alkyde (type glycéro) et phase aqueuse (type acrylique). Elles offrent le pouvoir couvrant et la tenue de la glycéro avec l’absence d’odeur et le séchage rapide de l’acrylique. Leur coût est 30 à 50 % supérieur à l’acrylique standard, mais elles conviennent parfaitement aux pièces à fort passage (couloirs, entrées) ou aux murs soumis à des contraintes mécaniques (chambres d’enfants).
Choix selon la pièce
Pour les chambres, séjours, bureaux, optez pour une acrylique mate ou velours (aspect doux, masque les petits défauts). Pour les cuisines, salles de bain, couloirs, privilégiez une acrylique velours ou satin (lessivable, résiste à l’humidité et aux projections). Pour les plafonds, choisissez une acrylique mate spécial plafond (ne goutte pas, blanc très couvrant). Réservez la glycéro aux locaux techniques ou si vous recherchez un effet laqué brillant sur boiseries adjacentes (chambranles, plinthes).
Étapes de mise en peinture d’un mur en plâtre (pas-à-pas)
Étape 1 : Préparation du support
Rebouchez les trous, fissures et saignées avec un enduit de rebouchage (poudre ou pâte prêt à l’emploi). Laissez sécher selon les indications du fabricant (2 à 24 heures selon épaisseur). Poncez les rebouchages au papier grain 120, puis dépoussiérez à l’aspirateur et au chiffon microfibre légèrement humide. Si vous visez une finition A, ratissez l’ensemble du mur avec un enduit de lissage au couteau large (30 à 40 cm), laissez sécher 12 heures, puis poncez au grain 150 à 180 avec une cale à poncer ou une ponceuse excentrique. Dépoussiérez de nouveau soigneusement : toute poussière résiduelle compromet l’adhérence du primaire.
Étape 2 : Test du fond et choix du primaire
Effectuez les trois tests décrits précédemment (farinage, absorption, adhérence). Si le plâtre est sain et non farinant, utilisez un primaire d’impression acrylique. Si le plâtre farine, présente des taches ou des zones fragiles, optez pour un primaire isolant ou glycérophtalique. Protégez les sols, les plinthes et les huisseries avec du ruban de masquage et des bâches. Aérez la pièce en ouvrant les fenêtres.
Étape 3 : Application du primaire
Mélangez le primaire dans son pot avec un mélangeur électrique ou une tige à main pendant 2 minutes pour homogénéiser. Versez le primaire dans un bac à peinture. Chargez modérément le rouleau (12 à 14 mm de poils) en l’essorant légèrement sur la grille du bac. Appliquez le primaire en passes verticales, puis croisez horizontalement pour uniformiser. Travaillez par zones de 1 à 2 m² sans interruption pour éviter les traces de reprise. Rechampissez les angles et les bordures au pinceau rond de 50 mm avant de passer le rouleau. Le rendement moyen d’un primaire acrylique est de 10 à 12 m² par litre.
Laissez sécher le temps indiqué par le fabricant (2 à 4 heures pour acrylique, 12 à 24 heures pour glycéro). Vérifiez que l’absorption est bloquée en refaisant le test de la goutte d’eau : l’eau doit rester en surface au moins 20 secondes. Si l’absorption reste excessive, appliquez une seconde couche de primaire.
Étape 4 : Première couche de peinture de finition
Mélangez la peinture de finition, versez-la dans le bac. Appliquez au rouleau en suivant la même technique que pour le primaire : passes verticales croisées horizontalement. La première couche, dite couche d’accrochage, doit être appliquée sans trop charger le rouleau pour éviter les coulures. Travaillez de haut en bas, en démarrant près du plafond et en descendant progressivement. Rechampissez les angles au pinceau au fur et à mesure. Laissez sécher 4 à 6 heures (acrylique) ou 12 heures (glycéro).
Étape 5 : Seconde couche de peinture de finition
La seconde couche, dite couche de finition, doit être plus chargée pour obtenir un rendu uniforme et opaque. Croisez les passes perpendiculairement à celles de la première couche pour masquer d’éventuelles traces de rouleau. Respectez un temps de séchage de 24 heures avant de retirer les protections et de manipuler le mur (accrochage de cadres, déplacement de meubles).
Étape 6 : Contrôle final et retouches
Inspectez le mur sous un éclairage rasant (lampe portable) pour détecter les défauts : traces de rouleau, zones moins couvrantes, coulures. Effectuez les retouches au pinceau ou au petit rouleau en chargeant modérément pour éviter les surépaisseurs visibles. Si des défauts persistent après deux couches, poncez légèrement au grain 220, dépoussiérez et appliquez une troisième couche localement ou sur toute la surface selon l’étendue du problème.
Tableau comparatif express : type de plâtre × primaire × finition
Note pour les mobinautes : basculez votre téléphone à l’horizontal pour une lecture optimale du tableau.
| Support plâtre | État du fond | Primaire conseillé | Finition conseillée |
|---|---|---|---|
| Enduit plâtre neuf | Absorbant, non farinant | Impression acrylique | Acrylique mate/velours |
| Plâtre ancien | Farinant/taché | Primaire isolant ou glycéro | Acrylique velours/satin |
| Plaques de plâtre | Joints poncés | Impression plaques | Acrylique velours/satin |
Temps de séchage & cas du plâtre neuf : ce qu’il faut vraiment attendre
Le séchage d’un enduit plâtre neuf avant peinture dépend de son épaisseur, de l’hygrométrie ambiante et de la ventilation. En règle générale, comptez 1 semaine par centimètre d’épaisseur dans des conditions normales (température 18 à 22 °C, hygrométrie 50 à 70 %). Un enduit de 1,5 cm nécessite donc environ 10 jours de séchage. Un plâtre posé en hiver dans une pièce non chauffée peut demander deux à trois fois plus de temps.
Signes de séchage insuffisant
Inspectez le mur : des taches d’humidité (zones plus foncées) indiquent que le plâtre retient de l’eau. Des efflorescences (dépôts blancs cristallins) signalent la migration de sels minéraux avec l’eau, signe d’un séchage incomplet. Un farinage excessif (main très blanche après contact) peut résulter d’un séchage trop rapide en surface alors que le cœur reste humide.
Test d’humidité
Collez un morceau de film plastique transparent (30 × 30 cm) sur le mur avec du ruban adhésif en périphérie. Laissez en place 24 heures. Si de la condensation apparaît sous le film, le plâtre est encore humide et ne doit pas être peint. Si le film reste sec, le plâtre est suffisamment sec pour recevoir le primaire.
Accélérer le séchage
Aérez la pièce en ouvrant les fenêtres dès que possible. Utilisez un déshumidificateur électrique ou un chauffage d’appoint (radiateur soufflant, convecteur) pour maintenir une température de 18 à 20 °C et abaisser l’hygrométrie. Ne forcez jamais le séchage avec un chauffage excessif (supérieur à 25 °C), cela provoque des fissurations en surface et un farinage.
Peinture qui s’écaille sur plâtre : diagnostic et plan de reprise
Causes principales
L’absence de primaire est la première cause d’écaillage : la peinture appliquée directement sur le plâtre absorbe mal, sèche trop vite et adhère faiblement. Les poussières de ponçage non éliminées forment une couche intermédiaire qui empêche l’accrochage. Un fond fariné libère des particules qui se mélangent à la peinture et l’empêchent de coller. L’humidité résiduelle dans le plâtre fait gonfler la peinture qui se décolle en plaques. Enfin, des mouvements du support (fissures, tassements) ou l’application d’une glycéro sur une acrylique sans préparation provoquent également des décollements.
Plan de reprise étape par étape
Étape 1 : décapez les zones écaillées avec une spatule large en grattant jusqu’au plâtre sain. Élargissez légèrement la zone de décapage pour garantir une bonne accroche en périphérie.
Étape 2 : poncez les bords de la zone décapée au papier grain 120 pour adoucir la transition entre le plâtre nu et la peinture restante. Dépoussiérez à l’aspirateur puis au chiffon humide.
Étape 3 : effectuez le test de farinage et d’absorption. Si le plâtre farine, appliquez un primaire isolant ou glycérophtalique sur la zone décapée en débordant de 10 cm sur la peinture saine. Si le plâtre est sain, une impression acrylique suffit. Laissez sécher.
Étape 4 : appliquez deux couches de peinture de finition identique à celle du mur, en débordant légèrement pour éviter les démarcations. Respectez le temps de séchage entre couches.
Étape 5 : si la reprise reste visible, poncez très légèrement la zone au grain 220, dépoussiérez et appliquez une troisième couche sur toute la surface du mur pour homogénéiser.
Prévention
Pour éviter tout écaillage futur, respectez toujours la séquence primaire + deux couches de finition, préparez soigneusement le support (dépoussiérage, traitement du farinage), et attendez le séchage complet du plâtre avant toute application.
Finitions & niveaux DTU : quel rendu viser (A/B/C) et dans quelle pièce
Le DTU 59.1 définit trois niveaux de finition pour les travaux de peinture sur plâtre, qui déterminent le degré de préparation du support et le rendu final.
Finition A (soignée) : exigée dans les pièces prestige (chambres, séjours, bureaux, hall d’entrée). Le support doit être parfaitement lisse, sans défaut visible sous éclairage normal. Cela impose un ratissage complet avec enduit de lissage, un ponçage au grain 150 à 180, et l’absence totale de traces de joints, de têtes de vis ou de micro-fissures. Les angles et les arêtes doivent être nets. Ce niveau nécessite 30 à 50 % de temps supplémentaire par rapport au niveau B.
Finition B (courante) : suffisante pour les pièces à vivre standard (chambres, couloirs, cuisines, dégagements). Les petites irrégularités sont tolérées si elles ne sont pas visibles à plus de 1 mètre. Les joints de plaques de plâtre doivent être poncés à ras, les têtes de vis enduites et poncées. Un rebouchage soigné des défauts et un dépoussiérage suffisent. C’est le niveau le plus courant en habitat individuel.
Finition C (élémentaire) : réservée aux locaux techniques (caves, garages, buanderies, chaufferies). Les irrégularités du support restent visibles, seule la tenue de la peinture importe. Un simple dépoussiérage et l’application du primaire suffisent.
Associer rendu et usage
Choisissez une peinture mate pour les chambres et plafonds (masque les petits défauts, aspect velouté, faible réflexion de la lumière). Optez pour une peinture velours (semi-mate) dans les séjours, couloirs et entrées (légèrement lessivable, aspect doux). Privilégiez une peinture satin dans les cuisines, salles de bain et pièces humides (lessivable, résiste aux projections, légère brillance qui facilite le nettoyage). Évitez les finitions brillantes sur plâtre (révèlent tous les défauts) sauf si vous recherchez un effet décoratif spécifique sur un mur parfaitement lissé.
En respectant la séquence primaire adapté + deux couches de finition, en préparant soigneusement le support selon le niveau DTU visé, et en choisissant la chimie (acrylique ou glycéro) en fonction de l’usage, votre peinture sur plâtre traversera les années sans écaillage, farinage ni décollement.
